Jabla
جبلة
Syrie | Principauté d'Antioche
Visites : 2002, 2006
Toponymes connus
- Jabla - Ǧabla / جبلة Arabic
- Gibel Med.
- Djabala
Description
Histoire
Le 23 juillet 1109, sur la route de Jerusalem, Tancrède enleva les deux places cotières de Banyas et Djabala et remit cette dernière à Renaud Ier Mansoier. Plus tard, on appela la place le « port de Balatanos », du nom d’une importante citadelle franque qui défendait l’intérieure de la toute jeune principauté d’Antioche. Djabala devint alors le siège d’un évêché et le théâtre antique fut aménagé en forteresse. Les ouvertures furent bouchées et des tours, aujourd’hui disparues, furent appliquées sur le pourtour.
En 1167, Nour al-Din ruina la ville une première fois. Elle tomba une seconde fois aux mains des arabes en 1188, lors de la grande campagne menée par Saladin en territoire francs. Pourtant celui-ci s’en retira rapidement et Jabla resta aux mains des chrétiens plusieures décennies encore.
En 1268, l’ordre de l’Hospital, qui avait la charge de la défense de la ville, en situation plus que précaire, abandonna Djabala aux mameloukes.